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« DGS-URGENT » : L’HIVER ARRIVE, L’HÔPITAL PUBLIC N’A PLUS RIEN À SE METTRE SUR LE DOS… … ET MENDIE POUR TROUVER DU PERSONNEL
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- Publié le jeudi 18 novembre 2021 07:42
Communiqué de presse du jeudi 18 novembre 2021
Le 17 novembre 2021, l’ensemble des professionnels de santé reçoit un message glaçant de la part du ministère, un « DGS-Urgent ». La réalité de l’hôpital public, des services à permanence de soins pour les enfants et les adultes, semble enfin crever les yeux du Ministère : l’hôpital public ne peut plus soigner correctement tout le monde, les urgences craquent et ferment, et il n’y a pas de plan B. Tout juste un plan blanc !
Le Ministère invoque la 5ème vague COVID et les épidémies hivernales pour justifier de chercher tous azimuts des « faisant fonction de soignants » : des plus jeunes aux retraités, que l’on va mettre comme des pions dans les urgences, de manière plus ou moins incitative (financière) ou coercitives (pour les plus jeunes), en favorisant des horaires de travail qui conduisent inexorablement à l’épuisement professionnel et personnel de tous.
La France avait une médecine d’excellence. Des années d’incurie de l’Hôpital Public tourné vers l’activité et la rentabilité couplée à une impéritie de nos gouvernants ont fini par achever notre système hospitalier. Le Ségur avait une grande ambition pour la Santé, il est un échec cinglant pour l’attractivité hospitalière… pour ne pas écrire total.
Il aurait pourtant simplement suffi d’écouter les professionnels de terrain. Ceux qui entre autres ont su monter des hôpitaux COVID en une semaine en mars 2020 savent ce qu’il faut pour fidéliser et rendre attractives les carrières hospitalières, y compris dans leur pénibilité par leur travail de nuit et de week-end.
La méthode du gouvernement a été tout autre. A travers un simulacre de dialogue social depuis le début de la mandature, il passe au forceps des mesures dites d’attractivité qui n’en sont pas. Inciter les médecins à venir travailler à l’hôpital en leur proposant en même temps d’aller « mettre du beurre dans les épinards » à la clinique, proposer de travailler encore plus pour gagner plus - au péril de sa santé et de sa vie personnelle…
… mais refuser de parler des moyens de construire et garder une équipe stable, d’ouvrir le dossier tabou du temps de travail médical, de sa juste valorisation, de sa pénibilité… autant de sujets écartés du Ségur, et dont les Français paient le prix fort : la souffrance agonique de l’Hôpital Public, désormais actée par le Ministère.
La politique de santé menée depuis ces 30 dernières années n’a pas réussi à sauver l’Hôpital Public, le Ministère y apporte maintenant le coup de grâce.
APH, JM et l’ISNI demandent de toute urgence au Ministre de prendre en compte ses propositions pour l’attractivité médicale à l’hôpital public, pour l’ensemble des praticiens.Ce sont désormais des exigences qui seules sauront redonner envie à chaque praticien de s’engager ou de continuer son engagement dans le service public hospitalier.
Statut de Nouveau Praticien Contractuel (NPC) : Rejet unanime de l’ensemble de la représentation professionnelle
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- Publié le mardi 16 novembre 2021 16:39

RÉTROPÉDALAGE EN RÈGLE SUR L’INTÉRIM MÉDICAL
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- Publié le samedi 16 octobre 2021 09:35
Communiqué Action Praticiens Hôpital & Jeunes Médecins du 13 octobre 2021
Le contrôle de l’intérim médical par l’encadrement strict et la diminution des rémunérations voulu par la Loi Rist et adopté par l’Assemblée Nationale cet été se heurte à la réalité de la démographie médicale et à celle du marché de l’emploi médical en France.
Une fois de plus, le gouvernement et la représentation nationale ont préféré contraindre plutôt que de rendre attractif l’exercice médical hospitalier et se prend les pieds dans son propre tapis.
Le Ségur n’a rien changé aux conditions de travail des médecins, pharmaciens et odontologistes hospitaliers et les hôpitaux peinent toujours à recruter et à garder du personnel médical mais aussi soignant.
Les rémunérations ne sont toujours pas à la hauteur du travail réalisé et la perte de pouvoir d’achat de 30 % de ces quinze dernières années par le blocage des grilles salariales n’est absolument pas rattrapée. La 23ième place occupée par la France pour la valorisation des salaires des personnels hospitaliers est indigne de l’engagement des soignants et des praticiens. Le Ségur est venu saupoudrer une réévaluation des salaires mais dans le même temps les autres gouvernements des pays de l’OCDE ayant bien saisi le rôle vital des soignants pour la qualité de vie de tous et les ont revalorisés.
La gouvernance et les organisations désuètes plombent le quotidien des médecins hospitaliers en compliquant systématiquement leur exercice plutôt que de l’aider et de l’encourager.
L’hôpital continue à fermer des lits, à se vider de ses personnels et à courir après l’illusion de la rentabilité. La crise sanitaire n’a rien changé et toutes les économies se font toujours sur la masse salariale et l’importation en masse de dispositifs médicaux fabriqués à l’autre bout du monde à moindre cout.
Il faut en urgence changer de cap si l’on veut conserver un système de santé capable de prendre en charge l’ensemble de la population.
Il faut, en urgence, restaurer l’attractivité des carrières médicales mais aussi des soignants en retrouvant un niveau de rémunération conforme à la norme européenne.
APH, union de la Confédération des Praticiens des Hôpitaux et d’Avenir Hospitalier, et Jeunes Médecins demandent au gouvernement de prendre immédiatement des mesures fortes d’attractivité en faveur des praticiens hospitaliers :
- Récupération des 4 années d’ancienneté perdues par les praticiens nommés avant 2020 lors de l’application de la nouvelle grille salariale,
- Revalorisation de la permanence des soins, gardes et astreintes, en temps et en argent. Cinq demi-journées pour une grade de 24 heures et une indemnité de sujétion à 450 euros pour la garde. Une revalorisation similaire pour les astreintes couplée à l’ouverture d’un compte pénibilité pour les retraites des praticiens,
- La titularisation immédiate de tous les praticiens contractuels qui ont validé leur concours de praticien hospitalier,
- Une réforme ambitieuse et sans dogme de la gouvernance hospitalière,
- Un ONDAM hospitalier à la hauteur de l’engagement des missions de l’Hôpital Public pour un juste soin en tout point du territoire,
- Une planification des besoins en santé en nombre de praticiens et de soignants pour une mise en adéquation de la formation des étudiants en santé pour retrouver une offre de soin digne de la France sans oublier nos territoires ultra-marins,
- Une réflexion nationale et régionale sur des mesures favorisant les recrutements et la possibilité d’un exercice territorial choisi.
DIALOGUE « SOCIAL » ENTRE LES PRATICIENS ET LE MINISTÈRE : Quand le ministère joue avec les agendas des praticiens, au mépris des patients et des équipes médicales
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- Publié le vendredi 8 octobre 2021 15:38
Communiqué APH & JM du 8 octobre 2021
Les membres du Conseil Supérieur des Professions Médicales ont appris ce lundi le report de deux demi-journées de travail de la commission des statuts prévues les 14 et 15 octobre, dont l’ordre du jour n’est toujours pas défini, mais est probablement en lien avec des modifications profondes dans la réglementation du statut de praticien hospitalier et des modalités pour faire face au plafonnement de l’intérim médical.
Ils apprennent également que des réunions présentielles destinées au vote des textes, prévues les 4 et 5 novembre auront lieu en visioconférence, ce qui est un déni de plus dans les modalités proposées et dictées par le ministère pour un dialogue social constructif.
Tout ceci, sans explication et sans réponse à nos remarques ou questions sur ce report.
Pourtant, ce calendrier est prévu depuis des mois. Les praticiens qui représentent leurs collègues se sont organisés, pour participer à ces réunions (annulation de plages de consultations, sollicitation d’efforts de la part de leurs collègues pour permettre un maintien d’activité tout en les laissant aller à ces réunions de première importance au ministère). Les dates de reports imposées sans la moindre concertation coïncident avec des congrès syndicaux où des membres du CSPM (syndicats, directeurs, présidents de CME) sont conviés.
Déjà, la semaine dernière la DGOS nous convoquait en urgence suite à un « oubli » d'une secrétaire, au sujet de la mise en œuvre d’une mesure qui va mettre à mal l’hôpital public, celle de l’intérim.
Ces manques d’organisation et de respect des équipes de la DGOS témoignent d’une dégradation du climat social voire d’un mépris certain et grandissant.
Cette même semaine dernière, il était demandé au ministère de reprendre les réunions présentielles, beaucoup plus propices au débat et à la co-construction de la réglementation concernant le statut des praticiens. A l’heure où l’hôpital public n’arrive pas à se relever d’une situation de pénurie et de restrictions présentes bien avant l’arrivée de la COVID, crise qui a déstructuré encore plus l’Hôpital Public, ses soignants, ses praticiens. Ces nouvelles modalités d’un dialogue syndical mouvant et en distanciel semblent très constructives pour une politique virtuelle et nouvelle du dialogue social… Nous en prendrons acte.
Ces changements de date et de règles de fonctionnement « comme bon semble au ministère » sont inadmissibles, et témoignent du manque de respect des tutelles vis à vis des professionnels de santé que nous sommes. Ces exemples montrent également un certain mépris de notre engagement quotidien.
APH et Jeunes Médecins demandent que :
- Le calendrier des réunions fixé par la DGOS soit scrupuleusement respecté sauf cas de force majeure validé par nos présidents,
- La norme soit la tenue de réunions présentielles, et l’exception, dûment justifiée, la visioconférence,
- La (re-)construction nécessaire de l’Hôpital Public ne soit pas remplacée par un simulacre de négociation où les décisions sont prises à l’avance pour être confirmées sans prise en compte du vote des praticiens voire en opposition totale des votes de celles et ceux qui défendent les praticiens et qui ont une connaissance précise du terrain et des difficultés de par leur exercice.
Avec le soutien du Groupe Pasteur Mutualité
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Campagne nationale
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ActuAPH 7
Note de l’union syndicale Action Praticiens Hôpital, regroupant la Confédération des Praticiens des Hôpitaux et Avenir Hospitalier, et Jeunes Médecins.
L'union syndicale Action Praciens Hôpital, regroupant Avenir Hospialier et la Confédération des praticiens des Hôpitaux, ainsi que Jeunes Médecins, a adressé une note au Ministre des Solidarités et de la santé que vous retrouverez dans son intégralité dans les pdf à télécharger ci-dessous.
# SIMULATEUR DE SALAIRE POST-SÉGUR
Retrouver le simulateur de salaire post-Ségur sur le site de Jeunes médecins